Je n'ai pas parlé d'"enseignement secret" et lorsque je parle de ne "pas s'adresser à tous", c'est lorsqu'il s'agit de cas particulier. Il faut être cohérent. Un cas particulier ne concerne que... ceux qui sont concernés (lapalissade). Comment voulez-vous être exhaustif sur 1,5 milliard de catholiques ?
Mais puisque vous semblez comprendre parfaitement ce qu'a voulu dire le Pape, expliquez-nous donc dans quel cas un "divorcé-remarié" civilement (mais non religieusement) serait apte à recevoir la sainte communion ?
Je vous invite à relire HREF="http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=813341">ceci
Et à méditer le (nouveau) Catéchisme de l'Eglise catholique :
"Il est donc erroné de juger de la moralité des actes humains en ne considérant que l’intention qui les inspire, ou les circonstances (milieu, pression sociale, contrainte ou nécessité d’agir, etc.) qui en sont le cadre. Il y a des actes qui par eux-mêmes et en eux-mêmes, indépendamment des circonstances et des intentions, sont toujours gravement illicites en raison de leur objet ; ainsi le blasphème et le parjure, l’homicide et l’adultère. Il n’est pas permis de faire le mal pour qu’il en résulte un bien." CEC - 1756
Il y a bien sûr une distinction entre le péché et le pécheur : CEC - 1793
"Si – au contraire – l’ignorance est invincible, ou le jugement erroné sans responsabilité du sujet moral, le mal commis par la personne ne peut lui être imputé. Il n’en demeure pas moins un mal, une privation, un désordre. Il faut donc travailler à corriger la conscience morale de ses erreurs."
Sur le péché d'adultère :
1857 Pour qu’un péché soit mortel trois conditions sont ensemble requises : " Est péché mortel tout péché qui a pour objet une matière grave, et qui est commis en pleine conscience et de propos délibéré " (RP 17).
1858 La matière grave est précisée par les Dix commandements selon la réponse de Jésus au jeune homme riche : " Ne tue pas, ne commets pas d’adultère, ne vole pas, ne porte pas de faux témoignage, ne fais pas de tort, honore ton père et ta mère " (Mc 10, 18). (...)
1859 Le péché mortel requiert pleine connaissance et entier consentement. Il présuppose la connaissance du caractère peccamineux de l’acte, de son opposition à la Loi de Dieu. Il implique aussi un consentement suffisamment délibéré pour être un choix personnel. L’ignorance affectée et l’endurcissement du cœur (cf. Mc 3, 5-6 ; Lc 16, 19-31) ne diminuent pas, mais augmentent le caractère volontaire du péché.
1860 L’ignorance involontaire peut diminuer sinon excuser l’imputabilité d’une faute grave. Mais nul n’est censé ignorer les principes de la loi morale qui sont inscrits dans la conscience de tout homme. Les impulsions de la sensibilité, les passions peuvent également réduire le caractère volontaire et libre de la faute, de même que des pressions extérieures ou des troubles pathologiques.
AL ignore (ou semble ignorer) ces principes de base du catéchisme. A la lecture du chapitre 8, on comprend que nous sommes pécheurs, que c'est mieux de respecter la loi divine mais que dans le cas contraire, ce n'est pas grave car la miséricorde divine est "gratuite, imméritée et inconditionnelle". Nos actes nous engagent ! Nos actes disent "Non serviam" ! C'est Luther qui prétendait le contraire avec sa justification par la foi.
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