le Pape rouvre une question déjà tranchée. Et elle l'est depuis bien avant Jean-Paul II. Déjà Notre Seigneur parlait d'adultère à propos de celui qui prend une femme après en avoir répudié une autre.
Saint Paul nous dit bien que l'adultère tue la grâce de Dieu : "Ne savez-vous pas que ceux qui commettent l’injustice ne recevront pas le royaume de Dieu en héritage ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, les idolâtres, les adultères, ni les dépravés et les sodomites" (Cor I, 6, 9).
Or Saint Paul nous met en garde contre les communions indignes : "C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira le calice du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur." (Cor I, 11, 27)
Il n'a donc pas fallu attendre Jean-Paul II pour détourner les adultérins de la sainte communion. Et ce pour le bien même des personnes concernées. Un exemple connu est celui de Louis XV qui s'est privé toute sa vie des sacrements en raison de ses liaisons adultérines.
Certes, il existe des cas où les fautifs n'ont pas conscience de leur faute. La culpabilité peut, au cas par cas, être atténuée. Le rôle d'un pasteur est-il de discerner si c'est le cas pour leur permettre de communier, ou est-il de les éclairer et les remettre dans le droit chemin ? La communion pour tous est aussi absurde que le don du sang pour tous (y compris les personnes dites "à risque") ou le sucre pour tous (y compris les diabétiques), etc.
Il n'y a que la vérité qui nous rend libre. Les consciences doivent être formées, c'est le commandement du Christ !
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