Vous pensez que ceux qui organisèrent cette réforme en étaient.
J'ai pu connaître, des prêtres, qui célèbrent aussi la liturgie tridentine, qui fréquentent la tradition, mais qui pouvaient contrer toutes les attitudes de la tradition.
En particuliers certaines critiques formulées par la Tradition.
La tradition est aussi une attitude fidèle et prudente, mais souvent elle ressemble à une attitude rigide. Alors l'on comprend les propos du Saint Père. Propos s'appliquant tout autant à ceux qui modernistes, refusent l'application du Motu Proprio.
Ni Monseigneur Lefebvre, Ni le père Calmels, ne conseillèrent de se couper de l’Église de prime abord, quand il n'y avait pas d'autre liturgie.
Monseigneur Lefebvre, ne proclama-t-il pas "Vous n'êtes pas l'Eglise, vous ne serez jamais l'Eglise, L'Eglise elle est à Rome...
et à Rome pendant ce temps le pape célébrait la forme Ordinaire.
Il faudrait retourner vers Rome, où se trouve l’Église, Rome où le pape célèbrerait une messe à laquelle il ne faut pas assister?
Monseigneur Lefebvre conseilla même à ses prêtres pendant un certain temps, faute de mieux d'aller à la messe là où ils le pouvaient.
Si on lit Vianney, le père Calmels eut la même démarche prudente.
Le problème vint quand des personnes se firent plus théologiens que les théologiens, plus liturgistes que les liturgistes, en n'ayant jamais lu les textes. Et l'on assista aux effets de la loi du moindre niveau. Mais cela se trouve aussi dans la tradition.
Un Monsieur, pour lequel je nourrissais une vive admiration et de l'estime, qui aurait été furieux, de me voir ne point me soucier de l'orthographe, Docteur es...
Ayant travaillé à l'école biblique, traditionnaliste jusqu'au bout des ongles,
Nous nous trouvions au portugal à Fatima, dans un Hôtel, m'étant lié d'amitié avec les propriétaires, je les invitais à assister avec nous à la messe. En sortant ils se demandaient pourquoi l'on fermait les églises à la tradition. Cet ami, si fin, si délicat, leur dit, mais il ne faut pas aller dans ces églises, à cette messe...
La réponse d'une jeune femme fut sans appel et le laissa sans voix, plus d'arguments théologiques ou autres...
Mais nous y allons car là Jésus est malheureux.
Ce n'est pas liturgie de Paul VI qui est mauvaise en soi, mais ceux qu'en font certains qui semblent avoir perdu la Foi.
Car comme le disait judicieusement Rémi, l’Église peut-elle donner un serpent quand on lui demande du pain.
Dans ce cas-là ce ne serait certainement plus l’Église et il faut assumer ses positions.
Une fois de plus je suis loin de penser comme vous le faîtes que, car l'on ne serait pas un minus habens, l'on aurait les idées justes.*
Les réformateurs, de la liturgie encore une fois étaient loin d'en être.
Le prince des ténèbres est loin d'être un minus habens, et il doit se réjouir chaque fois que l'on éloigne sous le seul fait de son appellation ordinaire de la liturgie.
Moi je préfère l'attitude de cette jeune femme, là nous y allons car Jésus est malheureux, est-il malheureux, pour autant du fait de la liturgie?
Et pourtant ma préférence va à la liturgie sous sa forme extraordinaire, et là encore je préfère une messe basse, plutôt qu'une messe solennelle, m'apportant tout autant de distractions qu'une liturgie ordinaire.
Patientons