Une première question se pose : l'âme d'un défunt vivant dans l'éternité, comment pourrait-elle être astreinte à un "stage" d'une durée limitée ?
Deuxième question : la plus sûre garantie du salut étant la miséricorde de Dieu, comment imaginer que Dieu se livrerait à des comptes d'apothicaire avec les péchés véniels du défunt ?
Troisième question : comment se fait-il que le mot "purgatorium" ne figure pas dans toute la liturgie de l'Eglise ? Y-compris la liturgie de défunts ! Pas plus qu'il ne figure dans le Nouveau Testament ...
Quatrième question : la seule référence scripturaire (2 Macchabées) n'est-elle pas un peu légère, pour ne pas dire tirée par les cheveux ?
Outre le fait que les deux livres des Macchabées ne figurent pas au canon de la Bible hébraïque (absence de textes originaux en hébreu), l'interprétation qui en est faite semble problématique. En effet, dans l'épisode relaté dans 2 Macchabées, les morts pour lesquels il est demandé de prier ont été trouvés portant eux des images d'idoles. Ils avaient donc commis un acte d'idolâtrie, acte abominable assimilé à un blasphème puni par la lapidation. On peut donc dire que ces hommes étaient mort en état de péché mortel, et que donc toutes les prières et le sacrifices qui seraient faits pour qu'ils soient délivrés de leurs péchés seraient vaines.
Quatrième question : le dogme (tardif) du purgatoire n'aurait-il pas tout simplement un but très trivial : gagner de l'argent ?
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