La Toussaint
« Je vois des saints de tous les âges, de tous les tempéraments, de toutes les conditions : il n’y a donc ni âge, ni tempérament, ni condition qui excluent de la sainteté. Ils ont eu au dehors les mêmes obstacles, les mêmes combats que nous : ils ont eu au dedans les mêmes répugnances, les mêmes sensibilités, les mêmes tentations, les mêmes révoltes de la nature corrompue ; ils ont eu des habitudes tyranniques à détruire, des rechutes à réparer, des illusions à craindre, des relâchements flatteurs à rejeter, des prétextes plausibles à surmonter, des amis à redouter, des ennemis à aimer, un orgueil à saper par le fondement, une humeur à réprimer, un amour-propre à poursuivre sans relâche, jusque dans les derniers replis du cœur. » (Fénelon 1651-1715)
« Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté. Me grandir, c’est impossible, mais je veux chercher le moyen d’aller au ciel par une petite voie bien droite, bien courte et toute nouvelle. Et j’ai lu : « Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi. » Alors, je suis venue. » (Thérèse de l’enfant Jésus +1897, Histoire d’une âme)
« Peuple de bienheureux, peuple de Dieu en marche… »
La communion des saints tient une grande place dans les liturgies. Dès le Ve siècle, on a fait mémoire des saints dans la prière eucharistique. La fête de tous les saints était célébrée le premier dimanche après la Pentecôte. Elle fut ensuite transférée au 1er novembre. Le 13 mai 610, le pape Boniface IV transforma en église le Panthéon romain qu’il dédia à Marie et aux Martyrs et fit de ce jour la fête de tous les saints. En 835, le pape Grégoire IV fit promulguer par l’empereur d’Occident Louis le Pieux un décret qui fixait la fête de tous les saints à la date du 1er novembre. A partir de ce moment, cette célébration devint rapidement dans toute l’Europe latine, une solennité commune et la fête du 13 mai disparut.
De nombreuses personnes humbles ont donné à leur entourage immédiat le témoignage authentique et admirable de la sainteté. Il est juste de les célébrer en les associant aux saints inscrits dans les divers martyrologes.
La liturgie célèbre le Dieu trois fois saint entouré de tous les élus sanctifiés par sa grâce. Chacun ne reflète qu’une part infime de la sainteté infinie de Dieu. L’adoration de Dieu est au centre de la célébration de la Toussaint. La liturgie est une action de grâce à Dieu qui a fait de nous ses enfants. Les chrétiens proclament leur espérance. La solennité nous fait prendre conscience de la foule de tous les rachetés qui nous ont précédés et du monde invisible qui nous attend. Par solidarité, ils intercèdent pour nous.
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Pierre.
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