Bonjour et bon dimanche, Aigle.
Le moins que l'on puisse dire est que la conception et la pratique dominantes de l'oecuménisme sont bien plus d'inspiration philo-schleiermachienne que d'inspiration anti-schleiermachienne.
En d'autres termes, un catholique qui dirait aujourd'hui :
"OUI, bien sûr, au véritable oecuménisme, donc NON, bien sûr, à sa réduction ou à sa soumission, par ceux-là mêmes qui le mettent en oeuvre, à une vision d'inspiration ou d'origine protestante libérale",
ne serait pas très bien compris par les ignorants, mais serait très bien compris par les habiles.
C'est tout le problèmes des navires qui voguent sous pavillon de complaisance : il faut se méfier de la provenance, du contenu, de la destination de la cargaison, et de la feuille de route.
Dans cet ordre d'idées, on est d'ailleurs en droit de s'interroger sur l'identification et la localisation de la finalité de cette conception de l'oecuménisme : ne sommes-nous pas en présence d'un "nomos" modal sans "topos" final, dans la mesure où, si nous voyons bien quelle est la loi qui dirige cette conception, nous ne voyons pas bien quel est le lieu (au dedans ou au dehors de l'Eglise catholique ?) vers lequel nous dirige, ou plutôt veut nous diriger, la même conception ?
Bon dimanche.
Scrutator.
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