Quand j'observe cette annonce de création de cardinaux, je constate une chose: d'un côté, il y a ces pays qui connaissent des situations fragiles. On peut songer à la Syrie et à la Centrafrique, touchées par la guerre ou par des déchirements qui rendent la vie des chrétiens périlleuse. Mais, de l'autre, c'est aussi la promotion des pasteurs du vide, qu'il s'agisse des diocèses de Bruxelles ou de Chicago. Des diocèses où les vocations se raréfient ou sont découragées parce que l'on a peur de briller et de rayonner. C'est le 21ème siècle des solutions d'extinction que l'on aime chouchouter. Peut-être est-ce à l'image du diocèse de Buenos-Aires qui, dans la chrétienté mondiale, ne passe certainement pas pour être une place forte, mais seulement pour avoir été un joujou pastoral. On comprend peut-être cet attachement à des profils qui ne cherchent pas à rayonner, mais à se noyer dans des élucubrations existentielles bien éloignées de la foi chrétienne.
Pauvre Mgr Léonard, à qui la pourpre cardinalice aurait dû être remise ! Mais le bergoglisme, qui aime contredire Benoît XVI, sera à son tour contredit à cause de ce goût de la provocation qu'il aura instillé. Gageons que dans 10 ans, il sera possible de réhbiliter, car, après tout, François a prétendu réhabiliter des figures discréditées.
Le bergoglisme aura cette particularité de vouloir honorer à la fois les chrétientés à l'épreuve sans renoncer à cajoler les chrétientés convalescentes qui, au lieu de réfléchir à Dieu, se noient dans les débats sexuels de la post-modernité (divorcés remariés, unions homosexuelles, etc.). Ce pontificat aura fait la part belle à toutes les contradictions.
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