Le prêtre lit ce qui est chanté pour en faire siennes les paroles.
Trois raisons pour lesquelles cette pratique a pu s'imposer :
- Le prêtre entend mal depuis le sanctuaire l'épître et l'évangile chantés à l'entrée du choeur (ambon ou jubé). Pensons par exemple aux choeurs gothiques de nos cathédrales.
- Le chant accompagne des prières récitées par le prêtre : prières au bas de l'autel, offertoire, ablutions.
- Le chant dure longtemps (pensons notamment aux pièces polyphoniques). À l'autel, le prêtre n'a pas de miséricorde, il va donc s'asseoir quelques temps sur un siêmège situé au pied des marches.
Des raisons très pragmatiques le direz-vous expliquent l'appaemrition du doublage.
Au delà de cela, l'important est de comprendre que cette lecture privée est une participation du célébrant à l'action liturgique en elle-même qui est le chant.
Ne vous est-il jamais arrivé de lire en vous-même, voire des lèvres, à votre rythme, les pièces du propre de la messe du jour afin de vous en imprégner et de les méditer, puis de vous laisser porter plus distraitement par les neumes du chant ?
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