dans un verre d'eau ! Ce long texte laborieux et bilieux est une suite de récriminations acerbes contre Henry de Lesquen qui, s'il n'est certes pas sans défaut, ne mérite certainement pas qu'on s'abaisse à tant de mesquinerie (il a dit ceci, il a écrit cela...). Ces puérilités ne sont pas à l'honneur de l'auteur. Je passe donc pudiquement sur cet aspect des choses formant quand même 99% du texte pour m'intéresser au court paragraphe concernant directement Radio Courtoisie. Je vais en faire un rapide commentaire.
1. « Que va devenir alors Radio-Courtoisie, radio du bien commun français et de la francophonie ? La radio du gourou Lesquen ? » : RC continuera d'être ce qu'elle est, la Radio libre du pays réel. Bernard Antony confond deux choses : la liberté pour toutes les droites de s'exprimer, toujours garantie à RC, et l'imprudence avec laquelle il a participé à une cabale contre le président statutaire de la Radio. Bernard Antony n'a pas été exclu de RC parce qu'il exprimait des idées, mais parce qu'il a publiquement attaqué le président de la Radio et tenté avec quelques « signataires » un putsch finalement raté. Dans toute association, quand la direction (et donc l'association elle-même) est incessamment attaquée par un membre actif, il est prévu son exclusion pour motif grave, car ces menées sont nuisibles à l'association. Antony amalgame son propre sort au bien commun : dérive typique du discours révolutionnaire.
2. « Que les membres du Conseil d’administration de Radio-Courtoisie pèsent bien leurs responsabilités, les risques de leur solidarité idéologique et financière avec Lesquen » : c'est une menace ? Que veut dire les « risques de leur solidarité idéologique et financière » ? Si je comprends bien, Bernard Antony n'étant pas parvenu à convaincre les membres du Conseil d'Administration ni les autres patrons d'émission de le suivre dans la voie de la subversion, il est passé maintenant à d'autres "arguments" : l'intimidation des administrateurs de Radio Courtoisie. Voilà qui est révélateur et confirme notre analyse précédente. Du discours révolutionnaire nous arrivons au terrorisme psychologique.
3. « Que les auditeurs qui demeurent, manifestent de la manière qu’ils jugeront la plus appropriée leur stupéfaction, leur désaccord, leur indignation devant l’autocratie et les procédés de l’actuel président de Radio-courtoisie » : il s'agit là d'un énième "appel au peuple" qui ne rencontrera pas plus le succès que les autres. Les auditeurs et les adhérents ne veulent qu'une seule chose que feint d'ignorer ce personnage extérieur à notre Radio, c'est l'apaisement, un apaisement qui permettra à Radio Courtoisie de poursuivre sa mission de défense de la culture française et des valeurs traditionnelles. Quand les auditeurs sont mécontents, il y en a toujours, et j'en fais naturellement partie, ils prennent le téléphone ou écrivent un message, et ils n'attendent pas Bernard Antony pour dire ce qu'ils pensent. Les brassages d'air d'un agitateur futile n'intéressent pas les auditeurs de RC.
4. « Il faut sauver Radio-Courtoisie ! » : Antony faisant le rodomont se ridiculise avec ce slogan publicitaire et hollywoodien. RC n'a pas besoin d'être "sauvée", surtout pas par quelqu'un qui n'en fait pas partie. Est-ce que nous nous mêlons de l'association antiraciste de Bernard Antony ? Certes son assemblée générale tient dans une cabine téléphonique, mais que dirait Bernard Antony si Henry de Lesquen se permettait de demander sa démission de l'ACRIF ? C'est le bon moment de demander à M. Antony de s'occuper de ses oignons, comme on dit vulgairement.
Maintenant que Bernard Antony a livré sur la place publique tout ce qu'il avait sur son cœur, les auditeurs et les adhérents de Radio Courtoisie, qui souhaitent dans leur immense majorité la pérennité de leur Radio, seront-ils enfin écoutés ?
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