1. Les premières critiques contre Henry de lesquen étaient excessives et mal intentionnées, émanaient de gens qui connaissait depuis longtemps le personnage, étaient destinées à prendre le pouvoir à sa place et ont abouti à radicaliser le caractère provocateur de ses interventions, avec deux piques récents: sa philippique contre Alain de Benoist, en partie justifiée, mais tout à fait gratuite, et qui lui a aliéné toute la droite néo-païenne", ce dont un catholique ne saurait se plaindre , n'étaient les rapports de force et que Lesquen, à la tête du Club de l'horloge, prétendait travailler à l'union des droites; et puis la critique injurieuse contre bernard Antony, qui représente un segment conséquent du catholicisme traditionaliste qui réfléchit et qui agit.
2. Je m'étonne en passant, non seulement que personne n'ait découvert le pot aux roses et l'ait rendu public avant moi, ni sur le FC, ni sur le SB, mais aussi de la réaction de Bernard Antony, qui certes a relevé l'injure sur son blog, et parle d'organiser une conférence de presse réservée essentiellement aux patrons d'émission de "radio courtoisie", alors que la radio n'appartient pas à ses patrons d'émission (Lesqen a raison de le rappeler régulièrement), ni à son Président, mais à ses auditeurs cotisants, donc même à des auditeurs comme moi, qui suis un dissident de cette famille d'esprit. Les auditeurs, comment l'éviter ? vont cesser de cotiser en masse, et tout ce bruit va amener le CSA à se pencher encore un peu plus sur cette antenne qu'il surveille déjà. Jean ferré aimait à rappeler que "radio courtoisie" devait son existence à une autorisation administrative, et était suspendue à une décision administrative de suspension. Le CSA peut aussi laisser "radio courtoisie" mourir de sa belle mort et de ses dissentions internes.
3. Dès lors, c'est Henry de Lesquen qui sabote l'antenne dont il s'est propulsé président après avoir dit qu'on ne succédait pas à Jean Ferré, et sous prétexte que celui-ci, lors de sa dernière émission, qui était pathétique au sens littéral, tant cet homme souffrait visiblement, s'était exclamé publiquement au moment de la lecture du courrier des auditeurs: "et je compte beaucoup sur vous, Henry de lesquen". Compter beaucoup n'était pas compter exclusivement sur. Lesquen a fait un hold up sur la station en payant de sa bourse pour renflouer les finances et assurer la vie de la radio, en s'attirant de ses premiers frondeurs, réunis dans l'association ARCOL, la prophétie que "radio courtoisie" avec Lesquen aux manettes, finirait par être le refuge des franges les plus extrémistes de la droite la plus radicale, et par se faire interdire de ce fait. Lesquen réalise cette prophétie, en exerçant une censure qu'il prétend ne pas exercer, en interdisant d'antenne toute une charrette de patrons d'émission, alors qu'il suffisait, ou de se rendre à l'avis qu'on ne peut pas à la fois se prétendre candidat à l'élection présidentiel et conserver la présidence de la radio de toutes les droites, sans tomber dans un conflit d'intérêt à mes yeux discutable, ou de mépriser ces critiques et de les laisser prospérer sur l'antenne et en off, selon la tradition ouverte par Jean ferré.
L'ombre de la LICRA n'a rien à voir là-dedans. Lesquen sabote son antenne tout seul et c'est bien triste, non seulement pour tout auditeur attaché à une radio qui n'a pu que le former de bien des manières, mais aussi pour Lesquen, dont l'intelligence vaut mieux que ses provocations actuelles. Henry de Lesquen est une intelligence froide au sang chaud, un lance-flammes. Quand on connaît ses travers, si on ne travaille pas à les corrriger, on évite au moins qu'ils détruisent l'œuvre qu'on s'est engagée à servir et qui ne nous appartient plus.
"La critique est aisée, mais l'art est difficile", vous avez raison, Lamy. Mais ce service minimum d'autocorrection est à la portée de n'importe qui, a fortiori de tout leader et de tout responsable. Lesquen peut encore se reprendre.
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