ou: "Qu'as-tu fait de ton frère?"
Donc doublement en désaccord avec XA et avec vous.
Car il n'y a pas de salut purement tpersonnel pour une Église qui se reconnaît Corps du Christ et croit en la communion des saints.
De plus, il n'y a pas de salut personnel si nous devons œuvrer au bien commun.
Est-ce que la vision conservatrice du bien commun de ceux qui attendent la restauration de laRoyauté sociale de NSJC ne vient pas de ce qu'ils se donnent pour horizon seulement leur salut personnel et qui ne veulent pas contribuer au bien commun de leur pays si cela nuit à leur confort pécuniaire? Ah, quand le citoyen devient contribuable et consommateur du bien commun!
Mon second désaccord porte sur l'attribution du titre de martyr au Père Jacques Hamel, quel que soit le respect que j'ai pour cette mort à la fois magnifique et donnée de manière infâme par ses bourreaux.
Si on me dit que le martyre est canoniquement constitué, je m'incline.
Je perçois aussi la dimension symbolique du martyre d'un prêtre, égorgé comme l'Agneau immolé.
Mais à mes yeux, un martyre doit pouvoir résister à la mort qui lui est donnée. Il doit même pouvoir l'accepter. Or le Père Hamel a été victime d'un acte terroriste qui ne lui a donné ni le moyen de résister, ni celui d'accepter sa mort. Il l'a subie. Il a été assassiné plus qu'il n'est un martyr. Que l'émotion ne nous fasse pas parler avec une inflation dans nos qualificatifs!
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !