La raréfaction des prêtres fait que le clergé de proximité n'est plus possible. Demeureront néanmoins ces paroisses personnelles (dans les diocèses), ces prieurés (dans l'univers traditionnel), ces monastères et ces abbayes, autant d'oasis spirituels qui ne manqueront pas de pourvoir aux besoins et qui ont le mérite d'exister. Mais il est forcément nécessaire de s'y déplacer (soit chaque dimanche, soit définitivement en s'installant à l'ombre de leurs clochers, comme l'indique Miserere). Mais il paraît vain de rêver à la France catholique du XIXe où chaque village avait son curé. La désertification des campagnes fait que les paroisses n'abritent même plus un épicier ou un boulanger. La sécularisation a fait ses ravages, l'exode rural a également eu ses effets. Mais il me semble que l'enjeu n'est pas tant de restaurer le passé que de convertir nos contemporains, où qu'ils soient, villes, banlieues, campagnes.
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