Le Saint-Père s'adressait à la jeunesse estudiantine: un public enthousiaste qui rêvait de changer le monde. Le Pape représentait un espoir. Sa seule personnalité était en soi prophétique: reliant l'ancienne société et la modernité, faisant fi des systèmes politiques et replaçant la chrétienté au cœur de la culture. On imagine alors ce qui se passait dans la tête des participants qui avaient le sentiment de toucher l'Histoire en marche. Et en Amérique, on fait les choses en grand, y compris les ovations!

Ancien aumônier et professeur d'université, saint Jean-Paul II savait comment répondre par la patience, la douceur et l'intelligence aux étudiants: ça vaut bien un chahut bon enfant! Et ces jeunes catholiques étaient tous de haut-niveau... Le Pape savait que c'était aussi par l'élite que passait la conversion du monde. Un ingénieur, un dirigeant d'entreprise, un chercheur scientifique, un politique ou un artiste peuvent, à leur manière faire bouger les lignes. Entrainant des équipes, voire des peuples entiers, il leur sera beaucoup demandé.

Le texte de la causerie exprime tout à la fois le sérieux et la responsabilité mais aussi la joie de vivre et d'aimer qui découlent de la profession de foi comme quoi "Jésus-Christ est le Seigneur !"

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