La diversité des sensibilités n'est pas nécessairement un obstacle insurmontable. Chacun peut voir midi à sa porte mais ce qui compte est de fédérer des opinions pour y faire émerger une volonté. Et là où il y a une volonté, il y a un chemin comme dirait le vieil Illitch.
Le but n'est donc pas la prise du pouvoir pour elle-même car elle peut être parfaitement stérile comme le fut la Chambre de 1870. La dissidence conservatrice doit définir un projet de société dans lequel la société peut se reconnaître. Ce n'est pas tant des obstacles qu'il faudra abattre mais de nouvelles institutions à ériger.
La prise du pouvoir peut n'être qu'éphémère ou plus longue, cela importe assez peu et dépend des circonstances. Walesa ne s'est pas installé longuement au pouvoir à la différence d'un V. Orban ou d'un T. R. Erdogan. Tous ont cependant participé activement aux transformations sociales de leur pays.
C'est pour cela qu'il faudra s'accorder sur des mesures symboliques fortes inscrivant l'action dans l'Histoire. Mais le symbole n'est là que par les valeurs positives qu'il incarne. Tout l'enjeu est de se mettre d'accord sur ces valeurs.
Or, comme vous dites, la positivité de ces valeurs exclut, par elle-même, tout ressentiment quant à l'actualité. On lutte certes face aux évènements mais le dessein suivi les surpasse. Le discours ne peut donc pas être contre mais être pour. Il ne doit pas refléter la vaine haine des chimères de l'Ancien Temps mais se tourner résolument vers l'avenir.
Bref, la dissidence conservatrice doit se faire progressiste!
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