... mais je crois qu'au pro rata de la disponibilité des victimes, oui, le "problème de moeurs dans les milieux tradis" a toujours été nettement inférieur à ce même problème dans les milieux modernistes surtout dans les années 60-90.
Mais ce qui est plus important est que ce problème a été nettement inférieur à la situation qui régnait avant le concile, et surtout avant que le jeûne traditionnel ne soit pratiquement abandonné avec la guerre de '39.
Remarquons, donc, que l'on ne peut pas estimer la fréquence de cette sorte de problème avant la guerre en comptant le nombre de cas dans les instituts tradis de nos temps. Et remarquons que nous sommes redevables à Jules Ferry d'avoir "délivré" la France massivement des prêtres-enseignants, ce qui fait que la France ne ressemble pas aux pays moins "éclairés".
Il existe en effet des manières d'estimer approximativement la fréquence avant-Concile des désordres dont de nos jours les médias font leurs choux gras. Ces moyens se présenteront facilement à l'esprit de tout catholique voulant vraiment s'informer et mèneront à la conclusion que l'Église qui cultive comme une fleur le célibat de son clergé sait aussi mettre en place les moyens de le conserver. La contre-Église qui, à l'instar de señor FB, met le célibat sur pied d'égalité avec l'état commun, ne prend pas les moyens indiqués. Elle récolte le scandale qu'elle sème.

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