Vous écrivez : « Le grégorien est ample [je pense qu'il manque une virgule ici] simple et mélodique . L'amplitude d'une musique conditionne sa paix. Vous avez la musique arabe qui a les quarts de tons, alors que le grégorien ne possède que le si bémol. » Je ne comprends pas ce que vous entendez par là, parlez-vous d'intervalles, d'étendue du registre ? Le grégorien se caractérisant justement par des mélodies qui comprennent une majorité d'intervalles de seconde (tons ou demi-tons - entre mi et fa, si et do ou la et sib, lorsqu'on admet ce dernier-), un certain nombre de tierces, plus rarement des quartes et des quintes et exceptionnellement des sixtes, je ne pense pas qu'il s'agisse de l'« amplitude » des intervalles. Quant à l'étendue du registre, dans une même pièce, on se tient en général à l'intérieur d'une octave, rarement une dixième et plus rarement encore une douzième, ce qui n'est pas très étendu si on compare à d'autres musiques.
Parlez-vous de consonance ? Effectivement, l'usage exclusif en grégorien d'intervalles consonants contribue grandement à l'impression de paix qui s'en dégage. Par contre, le concept de consonance est maintenant relié en Occident à la gamme tempérée, mais cela n'a pas toujours été le cas. La tierce, par exemple, peut flotter entre la majeure et la mineure par quelques comas, que vous appelez quarts de ton, même s'ils ne le sont pas toujours exactement, en musique arabe comme dans nos chorales occidentales. En effet, c'est presque toujours dans les tierces que les chanteurs détonnent!
Merci de ces éclaircissements et union de prières,
Balbula
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