Salve Regina - le Suicide de Luther
Il semblerait que Luther se soit enfermé d'abord dans un monastère puis dans sa théologie fumeuse de la justification par la foi pour apaiser sa conscience après avoir accidentellement tué un ami.
"Mais dans son monastère, Luther ne trouva pas la paix de l’âme. Sa vocation, bien discutable, a été plus le résultat d’une peur que d’un appel divin ou d’un amour de la prière et de la solitude."
(...)
"Pour échapper à la voix de sa conscience, pour étouffer en lui l’angoisse naissante, Luther a repris une thèse, attribuée faussement à saint Augustin, sur la justification par la foi seule, sans les œuvres, grâce au sacrifice du Christ qui a porté sur lui les péchés des hommes."
(...)
"Si Luther s’est fabriqué son propre système religieux et moral, il sait bien que c’est un mensonge, il ne peut pas y adhérer du tout. C’est l’attitude d’un enfant qui dit à sa mère en rougissant : "Ce n’est pas moi !", tout inquiet de savoir si son mensonge "prendra". Cette haine contre la conscience ne peut pas être d’origine divine ni humaine ; elle suppose une tentation démoniaque. Satan sait très bien qu’en dressant une âme contre la voix raisonnable de sa conscience, il s’en rend maître."
(...)
Parmi ses élèves, le jeune Jérôme Weller était son disciple de prédilection. Il était lui aussi porté à la mélancolie, plongé dans une tristesse morbide dont il avait du mal à sortir. Luther lui envoie ses conseils :
"Toutes les fois que le démon te tourmentera par ces pensées de tristesse, recherche aussitôt la société de tes semblables, ou mets-toi à boire ou à jouer, dis des gaudrioles, cherche à te divertir. Il faut même quelque fois faire un péché par haine et par mépris pour le diable, afin de ne pas lui laisser l’occasion de nous créer des scrupules pour rien…"
(...)
"Un jour, quelque temps avant sa mort, Luther était assis par une belle soirée d’été sur un banc solitaire au fond de son jardin à Wittenberg. Son épouse, Catherine Bora, vint l’y rejoindre. Il était plongé dans un morne silence ; sa pensée avait pris la direction du ciel. Il s’écria tout à coup : "O beau ciel, je ne te verrai jamais !" La malheureuse Catherine Bora, terrifiée de ce qu’elle venait d’entendre, se leva et s’approchant de lui : "Si nous revenions en arrière ? dit-elle d’une voix tremblante - Non, répondit Luther, inutile d’y songer - Pourquoi donc ? - Parce que le char a marché trop loin dans la boue." Et l’infortuné pour fuir la vue de ce ciel qui excitait son âme à tant de remords, se leva et alla s’enfermer "
La bonté de ses intentons reste à prouver. Et quand bien même, c'est l'affaire de Dieu. Celle de l'Eglise militante est de professer la vérité et de dénoncer les erreurs, pas de trouver des circonstances atténuantes aux hérésiarques du passé.
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !