et qui résout l'apparente contradiction biblique entre le passage où la proscription de tuer est énoncée, et le chaptire suivant où l'extermination est prescrite, du peuple (de mémoire les Amalescites) que les "fils d'Israël" doivent exterminer pour s'installer en terre promise.
Mais la Tradition de l'Eglise n'a-t-ele pas traduit ce commandement par: "Tu ne tueras point?"
Ne l'a-t-elle pas compris dans une acception extensive, qui interdit toute atteinte à la vie?
Ce caractère extensif de l'interdit du meurtre en interdit de tuer ne constitue-t-il pas un élément de la Tradition de l'Eglise et le caractère spécifiquement chrétien des sociétés qui l'ont porté?
Qu'y a-t-il de spécifiquement chrétien si la société se contente de prohiber le meurtre en guise de défense de la vie?
Est-ce que la Tradition n'interprète pas le décalogue d'une manière qui le fait excéder le droit naturel? Décalogue qui, à l'origine, ne fait que maintenir l'équilibre entre les individus au sein de la société des "enfants d'Israël" qu'il constitue législativement.
J'avoue que je tombe de haut ; mais si ma chute me fait entrevoir une vérité, je suis heureux de tomber.
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