Beaucoup sont inapplicables à tous les couples ou subjectives, comme la maturité ou la liberté éprouvée des époux. Et c'est parce que ces règles sont inapplicables par tous les couples ou subjectives que la majorité des mariages sont nuls, et non pour une autre raison.
le degré de maturité comme de la liberté pour contracter mariage se juge selon des faits objectifs (comme du degré de responsabilité au pénal) : discours, comportements, courriers, ... D'où l'importance d'une procédure suffisante pour éclaircir en vérité la réalité du lien du mariage.
AL en invitant la "conviction subjective" des personnes au débat vient diminuer la force du droit canon.(force historiquement émencipatrice du couple par rapport aux forces sociales et rétablissant une réelle égalité homme-femme à l'intérieur du couple, ainsi que protectrice des enfants). il est à craindre en effet que ma conviction subjective soit quelque peu influencée par ma jolie voisine par exemple. Ce que Denis Sureau englobe élégamment sous le terme de "mentalité divorciste ambiante". Les personnes mariées et préparées religieusement adhèrent à la conception catholique du mariage suffisamment pour contracter validement(et à condition de n'avoir pas trop lu AL). Qu'ensuite ce mariage se détériore faute d'aliment, c'est un autre sujet.
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