Il y aurait d'un côté des tradis vivant repliés sur leurs paroisses et leurs communautés ; de l'autre des diocèses, constituant la vitalité de l'Eglise.
Déjà, les traditionalistes qui n'ont que des cousins traditionalistes et qui vivent dans une ville où il n'y a que des traditionalistes ne sont pas légion... Ils ont tous des parents qui vont à la messe diocésaine et des collègues de travail qui ne croient en rien.
Par ailleurs, le communautarisme n'est plus l'apanage du milieu tradi, il est celui de toute l'Eglise, une Eglise désormais à la carte, avec les aficionados de la communauté Saint-Jean, ceux de l'Opus Dei, ceux de l'Emmanuel. La mobilité, les moyens de communication, comme la confusion des autorités a permis ce nouveau visage de l'Eglise. Il suffit de voir les provenances des candidats au sacerdoce pour se persuader que cette Eglise des "commuautés" s'accroît au profit de celle du maillage territorial, des paroisses géographiques et des diocèses. Et même les paroisses finissent par avoir elles-mêmes leurs sensibilités. Les diocèses également. On ne pourra tout de même pas dire que ceux de Toulon ou de Bayonne ressemblent à ceux de Reims ou de Langres. Là où les communautés se sont épanouies (car elles permettaient souvent plus de rigueur), on a maintenu une certaine vitalité. Là où le progressisme a sévi, on a davantage laissé place aux toiles d'araignées et aux moisissures dans les bénitiers.
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