Cela ne date pas d'aujourd'hui. Déjà sous Benoît XVI, déjà sous Jean-Paul II, déjà sous Vatican II et même avant (le témoignage de Madiran sur les évêques qui ne faisaient rien pour respecter la doctrine sociale de l'Eglise dans les oeuvres de leur diocèse).
Des évêques de France, je ne retiens qu'une chose: ce sont des petits marquis, des petits préfets, qui n'ont nulle envie de voir quelque chose de briller dans leur diocèse.
Un ami prêtre, pas du tout traditionaliste, me disait que les évêques sont très, très individualistes. La collégialité me fait marrer: et ce serait même terrible que les tradis y croient (cas des contre-révolutionnaires qui prennent au mots leurs adversaires), alors que les intéressés n'y croient pas. La collégialité est une fiction. (Un exemple identique: je posais à cet ami, ce qu'il en pensait du presbyterium: il m'a répondu que chaque prêtre faisait dans son coin, ce qui en dit long sur le vécu concret d'une intuition dite conciliaire...). Je suis pessimiste sur le corps épiscopal, qui ne pourra qu'accompagner l'amenuisement du nombre de fidèles.
Je prends un exemple qui n'a rien à voir avec le traitement des traditionalistes, mais qui s'y rappoche, car on retrouve le même "flingage": celui des communautés étrangères. Il y a des populations africaines ou asiatiques, notamment en Ile-de-France. Les évêques ne font rien pour attirer ces populations et n'ont rien créé, ce qui est dramatique.
Et François ne pourra rien contre cette machine carriériste, qu'il ressent parfaitement, mais qu'il pourra, dans les pires des cas, aggraver.
Mais à la limite, j'aurais bien aimé que les évêques sentissent l'odeur des fidèles, comme le pape le souhaite. Mais même dans cette démarche missionnaire, ils ne feront rien.
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