Une lecture «in meliorem partem» d'Amoris Laetitia et de la note 351 ne permet aucunement de contredire l'enseignement du Magistère antérieur. C'est cette lecture qu'en fait, par exemple, le Père Angelo Bellon:
«On peut également citer ce qui est écrit dans la note 351, à propos de l'"aide de l’Église" pour ceux qui vivent dans la grâce tout en se trouvant "dans une situation objective de péché" :
“Dans certains cas, il peut s’agir aussi de l’aide des sacrements. Voilà pourquoi, « aux prêtres je rappelle que le confessionnal ne doit pas être une salle de torture mais un lieu de la miséricorde du Seigneur' (Evangelii gaudium, 44). Je souligne également que l’Eucharistie 'n’est pas un prix destiné aux parfaits, mais un généreux remède et un aliment pour les faibles' (EG 47)”.
Ici le pape ne dit pas "tout court" de donner la sainte communion aux divorcés remariés.
Il prévoit que les personnes qui se sont repenties et qui vivent en état de grâce, c’est-à-dire sans avoir de relations adultérines ou de fornication, peuvent recevoir l’absolution et qu’elles peuvent prendre part à l’eucharistie, y compris en recevant la sainte communion, toujours 'remote scandale'.» http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1351288?fr=y
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