...à commencer par celui d'appartenir à la même génération!

Pour ce qui est des déclarations de l'abbé, je rappelle quand même qu'il ne fait pas que "interroger" le dogme, comme vous dites -expression qui ne veut strictement rien dire d'ailleurs-, il le remet en cause et il commet en outre l'exploit au passage d'égratigner deux autres vérités fondamentales du christianisme, à savoir le péché originel et l'Assomption, ce qui n'est pas moins grave:

"Mais c'est l'éloigner (Marie) de nous par l'Immaculée Conception (1854), qui signifierait que Marie ne porte pas les traces du péché originel! J'expliquerait plus loin que je suis peu enclin déjà à croire tel quel au péché originel. Mais je ne vois pas pourquoi Marie devrait y échapper. Il en va de même pour le dogme de l'Assomption de Marie promulgué en 1950. Comme quoi le corps de Marie n'aurait pas connu la corruption et aurait été transfiguré au ciel. C'est en faire une quasi divinité incorruptible!"

Or, on attend pas cela d'un prêtre. Un prêtre est là pour apporter le Christ aux hommes, et non pour s'amuser à détricoter la doctrine et la foi devant des journalistes qui n'attendent que ça. C'est une incroyable naïveté qui prend furieusement des allures de trahison.

Les dogmes ne sont pas faits pour être discutés ou être "interrogés". Les dogmes sont des définitions de vérités de foi qui s'imposent à tous et qui nous permettent, comme le disait le cardinal Ratzinger, de savoir clairement à quoi, en tant que chrétiens, nous disons "OUI".

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