Fr. Hans Kung says Francis responded to request for free discussion on infallibility dogma
Küng declined to show the letter to NCR, citing "the confidentiality that I owe to the Pope," but he says the letter was dated March 20 and sent to him via the nunciature in Berlin shortly after Easter.

Küng says the letter shows that "Francis has set no restrictions" on the discussions.

Küng also said that he is very encouraged by Francis' recent apostolic exhortation, Amoris Laetitia ('The Joy of Love'), "I could not have foreseen then quite how much new freedom Francis would open up in his post-synodal exhortation," Kung wrote in statement released to NCR and other media outlets. "Already in the introduction, he declares, 'Not all discussions of doctrinal, moral or pastoral issues need to be settled by interventions of the magisterium.'"

Küng writes, "This is the new spirit that I have always expected from the magisterium" and makes a discussion of infallibility possible.

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On March 9, Küng had issued what he called an "urgent appeal to Pope Francis to permit an open and impartial discussion on infallibility of pope and bishops." The appeal was released simultaneously in multiple languages and publications. NCR and The Tablet of London released the English language version. (NCR, March 25-April 7).

Following is the text of the statement about the pope's letter that Küng released to media. The English version is being released simultaneously by National Catholic Reporter and The Tablet at midnight April 27 (7 p.m. Eastern time, April 26 in the United States).

-- Dennis Coday, NCR editor

On March 9, my appeal to Pope Francis to give room to a free, unprejudiced and open-ended discussion on the problem of infallibility appeared in the leading journals of several countries. I was thus overjoyed to receive a personal reply from Francis immediately after Easter. Dated March 20, it was forwarded to me from the nunciature in Berlin.

In the pope's reply, the following points are significant for me:

The fact that Francis answered at all and did not let my appeal fall on deaf ears, so to speak;
The fact that he replied himself and not via his private secretary or the secretary of state;
That he emphasizes the fraternal manner of his Spanish reply by addressing me as Lieber Mitbruder ("Dear Brother") in German and puts this personal address in italics;
That he clearly read the appeal, to which I had attached a Spanish translation, most attentively;
That he is highly appreciative of the considerations that had led me to write Volume 5 of my complete works, in which I suggest theologically discussing the different issues that the infallibility dogma raises in the light of holy Scripture and tradition with the aim of deepening the constructive dialogue between the "semper reformanda" 21st-century church and the other Christian churches and postmodern society.
Francis has set no restrictions. He has thus responded to my request to give room to a free discussion on the dogma of infallibility. I think it is now imperative to use this new freedom to push ahead with the clarification of the dogmatic definitions, which are a ground for controversy within the Catholic church and in its relationship to the other Christian churches.

I could not have foreseen then quite how much new freedom Francis would open up in his post-synodal exhortation, Amoris Laetitia. Already in the introduction, he declares, "Not all discussions of doctrinal, moral or pastoral issues need to be settled by interventions of the magisterium."

He takes issue with "cold bureaucratic morality" and does not want bishops to continue behaving as if they were "arbiters of grace." He sees the Eucharist not as a reward for the perfect but as "nourishment for the weak."

He repeatedly quotes statements made at the episcopal synod or from national bishops' conferences. Francis no longer wants to be the sole spokesman of the church.

This is the new spirit that I have always expected from the magisterium. I am fully convinced that in this new spirit a free, impartial and open-ended discussion of the infallibility dogma, this fateful key question of destiny for the Catholic church, will be possible.

I am deeply grateful to Francis for this new freedom and combine my heartfelt thanks with the expectation that the bishops and theologians will unreservedly adopt this new spirit and join in this task in accordance with the Scriptures and with our great church tradition.

[Fr. Hans Küng, Swiss citizen, is professor emeritus of ecumenical theology at Tübingen University in Germany. The sixth volume of his complete works, Church Reform, is expected later this year from Herder. This article was translated from the German by Christa Pongratz-Lippitt.]http://ncronline.org/news/theology/fr-hans-kung-says-francis-responded-request-free-discussion-infallibility-dogma
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Fr. Hans Küng, théologien suisse, dit qu'il a reçu une lettre de François qui répond "à ma demande de donner de la place à une discussion libre sur le dogme de l' infaillibilité."
Küng a refusé de montrer la lettre à NCR , en citant «la confidentialité que je dois au pape," mais il dit la lettre était datée du 20 Mars et envoyé à lui via la nonciature à Berlin peu après Pâques.

Küng dit la lettre montre que "Francis a fixé aucune restriction» sur les discussions.

Küng a également dit qu'il est très encouragé par de récents exhortation apostolique, Francis Amoris Laetitia ( «The Joy of Love ') ,« Je ne pouvais pas prévoir alors tout à fait à quel point une nouvelle liberté Francis ouvrirait dans son exhortation post-synodale " Kung a écrit dans un communiqué publié à NCR et d' autres médias. «Déjà dans l'introduction, il déclare:« Pas toutes les discussions sur les questions doctrinales, morales ou pastorales doivent être réglées par des interventions du magistère. »

Küng écrit: «Ceci est le nouvel esprit que je l'ai toujours attendu du magistère» et rend une discussion sur l'infaillibilité possible.

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Le 9 Mars, Küng avait publié ce qu'il a appelé un « appel urgent à François pour permettre une discussion ouverte et impartiale sur l' infaillibilité du pape et des évêques." L'appel a été publié simultanément en plusieurs langues et publications. NCR et The Tablet de Londres a publié la version en langue anglaise. (RCN, Mars 25-Avril 7).

Voici le texte de la déclaration à propos de la lettre du pape qui Küng libéré aux médias. La version anglaise est publiée simultanément par National Catholic Reporter et The Tablet à minuit 27 Avril (19:00 heure de l' Est, le 26 Avril aux Etats-Unis).

- Dennis Coday, NCR éditeur

Le 9 Mars, mon appel à François pour donner à manger à une discussion libre, sans préjugés et ouvertes sur le problème de l'infaillibilité paru dans les principaux journaux de plusieurs pays. J'étais donc ravi de recevoir une réponse personnelle de Francis immédiatement après Pâques. En date du 20 Mars, il a été envoyé à moi de la nonciature à Berlin.

Dans la réponse du pape, les points suivants sont importants pour moi:

Le fait que Francis a répondu à tous et n'a pas laissé mon appel tomber dans l'oreille d'un sourd, pour ainsi dire;
Le fait que lui-même et non répondu par l'intermédiaire de son secrétaire privé ou le secrétaire d'Etat;
Qu'il souligne la manière fraternelle de sa réponse espagnole par moi adressage Lieber Mitbruder ( "Cher Frère") en allemand et met cette adresse personnelle en italique;
Qu'il lire clairement l'appel, à laquelle j'avais joint une traduction en espagnol, la plus grande attention;
Ce qu'il apprécie hautement les considérations qui me l' ont conduit à écrire le volume 5 de mes œuvres complètes, dans lequel je suggère discuter théologiquement les différentes questions que le dogme de l' infaillibilité soulève à la lumière de l' Écriture sainte et de la tradition dans le but d'approfondir la constructive dialogue entre le " sempre reformanda " église du 21e siècle et les autres églises chrétiennes et de la société postmoderne.
Francis a fixé aucune restriction. Il a ainsi répondu à ma demande de donner de la place à une discussion libre sur le dogme de l'infaillibilité. Je pense qu'il est maintenant impératif d'utiliser cette nouvelle liberté pour aller de l'avant avec la clarification des définitions dogmatiques, qui sont un motif de controverse au sein de l'église catholique et dans sa relation avec les autres églises chrétiennes.

Je ne pouvais pas prévoir alors tout à fait à quel point une nouvelle liberté Francis ouvrirait dans son exhortation post-synodale, Amoris Laetitia . Déjà dans l'introduction, il déclare: «Pas toutes les discussions sur les questions doctrinales, morales ou pastorales doivent être réglées par les interventions du Magistère."

Il conteste la «moralité bureaucratique froid» et ne veut pas les évêques à continuer de se comporter comme si elles étaient «arbitres de grâce." Il voit l'Eucharistie non pas comme une récompense pour le parfait, mais comme «la nourriture pour les faibles."

Il cite à plusieurs reprises des déclarations faites au synode épiscopal ou de conférences épiscopales nationales. Francis ne veut plus être le seul porte-parole de l'église.

Ceci est le nouvel esprit que je l'ai toujours attendu du magistère. Je suis pleinement convaincu que, dans ce nouvel esprit une discussion libre, impartiale et ouverte du dogme de l'infaillibilité, cette question clé fatidique du destin pour l'Eglise catholique, sera possible.

Je suis profondément reconnaissant à François pour cette nouvelle liberté et combiner mes sincères remerciements avec l'espoir que les évêques et les théologiens sans réserve adopter ce nouvel esprit et se joindre à cette tâche conformément aux Écritures et à notre tradition de l'église grande.

[Fr. Hans Küng, citoyen suisse, est professeur émérite de théologie œcuménique à l' Université de Tübingen en Allemagne. Le sixième volume de ses œuvres complètes, la réforme de l' Église , est attendue plus tard cette année de Herder. Cet article a été traduit de l'allemand par Christa Pongratz-Lippitt.]

et un article en espagnol d'El Pais: ICI

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