Bonjour Signo,

D'une part, le progressisme catholique est très souvent avant tout imitateur de courants de pensée et d'action d'inspiration ou d'origine extérieure à la doctrine ou à l'histoire de l'Eglise catholique. Il arrive d'ailleurs assez souvent qu'il persiste à être fidèle à l'un ou l'autre de ces courants, même après que son étoile ait commencé à pâlir, à l'extérieur de l'Eglise catholique...

D'autre part, le progressisme catholique emprisonne très souvent les catholiques progressistes à l'intérieur d'une certaine forme de perversité, de malhonnêteté intellectuelle, plus ou moins consciente et volontaire, et immédiatement reconnaissable, une fois que l'on y a été confronté.

Il faudra d'ailleurs que l'on m'explique comment des catholiques progressistes peuvent

- à la fois vouloir faire faire des "progrès", soi-disant "libérateurs" au christianisme catholique, malgré ce que l'on trouve dans l'Ecriture, la Tradition, le Magistère, le Catéchisme, le Credo, le Notre Père, le Décalogue, les sacrements,

- et, en même temps, considérer que le progressisme catholique est "authentiquement chrétien", "authentiquement évangélique",

comme si l'Ecriture, la Tradition, le Magistère, le Catéchisme, le Credo, le Notre Père, le Décalogue, les sacrements, étaient en contradiction asservissante avec l'Evangile, ou ne prenaient pas appui sur lui.

Enfin, comment des catholiques progressistes, si critiques à l'égard de l'économie de marché, peuvent-ils être si peu critiques vis-à-vis de ce qui serait une pastorale de marché, c'est-à-dire une pastorale qui consisterait à adapter "l'offre" à "la demande", suscitée ou supposée par une Eglise catholique qui ne serait plus que "l'opérateur historique", sur "le marché du croire" ?

Bonne fin de journée.

Scrutator.

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