Comme vous le soulignez on se place ici dans un acte judiciaire. Il est clair que l'absolution en est un, mais n'est-elle pas aussi et avant tout partie du sacrement de la confession? Je veux dire par là que, en tant qu'acte judiciaire, elle lève les sentences canoniques impliquées par le péché (sauf dans les cas réservés au Siège Apostolique). Ce qui signifie qu'un prêtre qui n'a pas de juridiction ne peut lever de sentences canoniques.
Mais au regard de l'absolution comme partie du sacrement, peut-on contester sa validité en ce qui concerne la peine due pour la faute. Je parle ici au niveau sacramentel dans une perspective eschatologique.
Même un prêtre qui est suspendu ad divinis peut donner l'absolution à un mourant. Pourquoi? Parce que à ce moment l’Église se préoccupe de sauver un âme et non plus des conséquences judiciaires du geste. Je pense donc que cela parle en faveur de la validité du sacrement.
En résumé, les absolutions de la FSSPX avant l'année jubilaire ne lèverait pas les peines canoniques dues pour le péché, mais serait néanmoins valides du point de vue sacramentel dans une perspective eschatologique.
Où est-ce que je me trompe complètement et dois-je relire le Concile de Trente à ce sujet?
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