car, comme nous l'enseigne l'Église, pour que l'absolution soit valide, il ne suffit pas que le ministre ait été ordonné prêtre, encore faut-il qu'il en ait la juridiction.
Le Concile de Trente, qui définit l'absolution comme un "acte judiciaire" est très précis à ce sujet :
"Puisque donc que la nature et l'idée d'un jugement demandent que la sentence ne soit prononcée que sur des sujets, l'Église de Dieu a toujours été dans cette conviction, confirmée comme très vraie par le concile, que l'absolution donnée par un prêtre à quelqu'un sur qui il n'a pas de juridiction, ordinaire ou déléguée, doit être de nulle valeur".
Le débat consiste donc à savoir si, avant la faculté d'absoudre accordée par le Pape, il n'y avait pas un état de nécessité quelconque pouvant rendre valide les absolutions données au sein de la FSSPX. Certains disent que oui, d'autres disent que non. Moi je ne me prononcerai pas là-dessus, car ce qui compte au fond c'est que, maintenant, nous avons la certitude que les absolutions administrées au sein de la FSSPX sont valides depuis que le Pape François leur a accordé la faculté. Deo gratias.
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