Il y a forcément une "dogmatisation de la pastorale", ce qui n'est pas autre chose que la destruction de la dogmatique, car dogmatiser la pastorale, c'est encore poser une doctrine contre une autre. Et quand on définit une doctrine qui en contredit une autre, on commet une hérésie.
Je cite avec intérêt votre passage:
Ces brèches se réalisent par le recours à la pastorale (et non à la doctrine). On assiste donc à un phénomène de « pastoralisation » de la doctrine (pour ne pas dire de « pasteurisation ») par lequel on expurge les éléments doctrinaux considérés comme indésirables au profit de l’accompagnement, du discernement, de l’accueil. Conséquemment à cela, on assiste à une « dogmatisation » de la pastorale, de sorte que tous ceux qui voudront rappeler la doctrine pourront se faire accuser de ne pas être pastorale et donc d’être dans l’erreur. Dans un avenir pas si lointain, ce ne sont pas les adultères, les sodomites et les fornicateurs qui se feront admonester de changer leur comportement, mais ceux qui rappellent la doctrine morale de l’Église !
Au nom de l'amour, on peut faire beaucoup d'erreurs.
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