... de cet échange.
Anatole et Désirée pouvaient-ils communier ce matin à la Messe ?
Bonne question à laquelle je ne me risquerais surtout pas à répondre, n'étant pas leur confesseur.
Mais je reviens sur la loi de gradualité (qui ne veut certainement pas dire gradualité de la loi comme le rappelle opportunément Paul Reveriche); de deux choses l'une :
- Soit vous acceptez cette réalité, alors vous ne pouvez pas ne pas reconnaître qu'au cours de ce cheminement, la grâce opère. Si la grâce opère, c'est que les personnes n'en sont pas a priori privées avant d'atteindre le but. CQFD.
- Soit vous refusez cet enseignement de Saint Jean-Paul II, alors vos affirmations se tiennent. Et pour vous, les fiancés cohabitant sont, par le fait même qu'ils ont des relations sexuelles pré-maritales, privés de la grâce. Ils doivent d'abord se confesser avant de poursuivre leur chemin.
la pratique de l'Eglise est conforme à cet enseignement de St Jean-Paul II (première proposition). Et la présente exhortation , me semble-t-il, développe cela plus officiellement, comme le Magistère ne l'avait effectivement jamais fait comme cela. C'est cela qui est nouveau, pas le principe.
Et c'est vrai que l'on ne peut plus "trancher" aussi facilement entre péché mortel ou pas.
C'est ce que François rappelle : "
Trancher" par le seul dogme ou la seule doctrine n'est plus possible.
Encore une fois, François n'introduit rien de nouveau, mais ne fait que développer ce que ses prédécesseurs avaient déjà commencé à faire.
Et il le fait, pour moi, de manière magnifique, et de façon tellement opportune au cours de cette année de la miséricorde.
Bien à vous
Ion