« J’ai toujours été croyante. Cette foi ne m’a jamais quittée même si, dans ma vie, j’ai traversé plusieurs épreuves. Il y a quelques années, à la suite d’une maladie grave, j’ai failli mourir. Il y a deux ans, j’ai réussi à m’en sortir. Pour moi, c’est Dieu qui m’a sauvée. À partir de ce moment-là, j’ai demandé à être baptisée », explique Aurélie, 33 ans.

Ce dimanche, pendant la messe de Pâques, en l’église d’Is-sur-Tille, la jeune femme, mère de deux enfants, va recevoir le baptême. Elle poursuit : « Le traitement de ma maladie a pris fin en octobre. C’est une nouvelle vie qui s’ouvre devant moi, à plusieurs égards. »

Une journée chargée
Aurélie ne sera pas seule à recevoir le premier ­sacrement de l’Église : ses deux filles, Paty et Elia, âgées de 6 et 5 ans, l’accompagneront. La mère de famille précise : « Pour moi, c’est sauver mes ­enfants que de les baptiser. Mes filles ont vraiment ­hâte d’être à la messe de ­Pâques, elles comptent les jours et me disent : “Maman, on va être enfant de Dieu, c’est merveilleux !” »

La journée promet d’être chargée en émotion puisque juste après la messe, Aurélie va épouser religieusement Davy, avec qui elle est mariée civilement depuis cinq ans.

L’intéressée précise : « Je tenais à me marier à l’église une fois baptisée. Mon mari est athée mais il a vu que j’avais changé grâce à mon parcours de foi. Il accepte ça pour moi. Tous les quinze jours, on va à la messe en famille, il fait l’effort de venir avec moi. Ce qui y est dit, ce ne sont que des messages de paix, ça lui plaît quand même ».

La démarche d’Aurélie a eu un effet boule de neige. Elle glisse : « Ma sœur aînée, qui est catholique, m’a dit que j’étais métamorphosée depuis que je suis pratiquante. Si mon mari doit se convertir, ça se fera avec le temps ».

Quatre sacrements en quelques heures
Son chemin vers le baptême a changé en profondeur la jeune maman, qui lance : « Cela ne coûte rien de s’engager sur le chemin du baptême. Quand je vois le bien que cela m’a fait, je ne peux qu’encourager les gens à faire de même ! Cela permet de s’ouvrir aux autres, Même mon attitude avec mes enfants a changé, nos relations sont apaisées. Pour choisir ce chemin, il faut écouter son cœur, pas les autres ».

Au cours de cette messe, en plus de recevoir le baptême et la confirmation, Aurélie va également vivre un sacrement qui a beaucoup de valeur à ses yeux : celui de la communion. Avec le mariage, ­cela porte à quatre le nombre de sacrements reçus en quelques heures, sur les sept que compte l’Église.

Pour la robe, qu’elle portera pour son baptême et son mariage, la jeune femme a choisi « quelque ­chose de sobre et de simple ». Un vêtement blanc, ­comme pour mieux marquer la “résurrection” d’Aurélie. Et une journée, tout sauf commune.bienpublic.com

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