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La Passion d'Augustine ,film sur l'acceptation du modernisme par des sœurs au Québec
par Jean Kinzler 2016-04-03 18:28:26
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Date de sortie : //30/03/2016
Pays du film : Canada
Durée : 1h43
Réalisé par : Léa Pool
Avec : Céline Bonnier, Lysandre Ménard, Diane Lavallée
Public : Adultes et grands ados
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La Passion d'Augustine
Résumé

Au Québec, dans les années 1960, Mère Augustine (Céline Bonnier) dirige un couvent de religieuses abritant un pensionnat de jeunes filles. Ce pensionnat est aussi une école de musique réputée, s’adjugeant tous les grands prix de piano. Mais quand le gouvernement instaure un système d’éducation publique, l’avenir du couvent est menacé.

Notre avis

Des pensionnaires qui perfectionnent leur éducation musicale sous la férule (bénigne) de religieuses, ce n’est pas banal. Mais quand c’est au point de transformer un couvent en joyau musical, on est dans l’excellence. C’est dans ce milieu privilégié qu’arrive une nouvelle pensionnaire, Alice Champagne (Lysandre Ménard), nièce de Mère Augustine. Peu disciplinée mais excellente pianiste, elle réveille chez sa tante une souffrance ancienne, qui éclaire l’étonnante résilience de la Mère.

Nous sommes à la moitié du film, jusque-là très plaisant. Entre les portraits à l’eau-forte des Sœurs et ceux des pensionnaires, interprétées par de jeunes pianistes qui – chose rare – jouent réellement à l’écran, on a en effet le sentiment de l’excellence. Mais, à l’abri du couvent, on ne sentait pas qu’à l’entour la fameuse « révolution tranquille » était en train de bouleverser la société québécoise. Et on ne devinait pas non plus le modernisme qui, du même pas, bousculait le catholicisme traditionnel de la Belle Province.

Ces changements, Mère Augustine les découvre en voyant que son couvent est menacé par le projet d’éducation publique. Elle choisit de « s’adapter », le changement le plus visible étant l’échange de l’habit monastique pour une petite robe grise sans voile. C’est montré comme une grande fête libératrice, selon la façon propre de voir de la réalisatrice Léa Pool. C’est en tout cas un tableau réaliste, rare au cinéma, de ces bouleversements. Mais on peut aussi y trouver une grande tristesse. allocine.fr et famillechretienne.fr

     

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