Relation sur le premier schéma de Dignitatis Humanae présentée aux Pères du Concile – cité dans Réponses de l'Eglise Catholique Romaine aux Objections Théologiques (dubia) de Mgr Marcel Lefebvre, pages 18 à 19 :
« La Relation sur ce texte (de textu priore) expliquait en outre pourquoi on n'y parlait pas de tolerantia religiosa - critère qui s'est maintenu jusqu'à la fin - et on préférait parler de libertas religiosa. La raison en est que, précisément, on prétend donner une réponse à une question surgie récemment, qui ne se posait pas dans les époques antérieures :
"Il y en a qui nourrissent des doutes sur la valeur de la formule liberté religieuse, et croient que nous ne devrions parler que de tolérance religieuse. Ne faut-il pas constater que la liberté religieuse est un terme qui a conquis une signification moderne précise dans le vocabulaire contemporain ? Dans ce concile pastoral, l’Eglise entend dire ce qu’elle pense de cette chose que les communions ecclésiales, les gouvernements, les institutions, les médias, les juristes contemporains désignent par ce mot. Si notre discours d’adresse à la société moderne, nous devons parler son langage. Nous considérons donc la liberté religieuse comme une notion strictement juridique, qui énonce un droit qui est fondé dans la nature humaine, droit que tous doivent observer, et qui doit être ainsi reconnu comme une loi fondamentale (constitutions des états avec garanties juridiques), afin qu’elle devienne le droit civil commun. Sa reconnaissance, sa promotion et sa protection doivent être défendues par la société en général et par les gouvernements en particulier." »
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