Dans la vidéo des intentions du pape pour le mois de janvier 2016 qui a déjà été l'occasion de nombreux commentaires apparaît, à côté d'une bouddhiste, d'un juif et d'un musulman un ecclésiastique catholique en clergyman.
Ce dernier n'a pas été choisi par hasard et est très bien connu du pape François : en effet, il s'agit de l'ancien porte-parole du cardinal Bergoglio lorsque celui-ci était archevêque de Buenos Aires.
Or ce prêtre, l'abbé Guillermo Marco, se distingua particulièrement en 2006, au milieu des controverses qui suivirent le discours de Benoît XVI à Ratisbonne, comme le rapporta la presse argentine. En effet, le porte-parole du cardinal Bergoglio jugea alors bon de déclarer :

Es una pena. Cuando uno insiste en la diferencia de las doctrinas necesariamente va a un enfrentamiento. Por eso, cuando el Papa se mete en el campo de la discusión sobre la verdad, o sobre lo que es verdad o no, la declaración se hace infeliz.
(C'est un malheur. Lorsque l'on insiste sur la différence entre les doctrines, nécessairement on va vers un affrontement. C'est pourquoi, lorsque le pape se place sur le champ de la discussion sur la vérité, ou sur ce qu'est la vérité ou non, la déclaration devient malheureuse.)

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