Ecoutez Seboüé ici.
Sa thèse est que l’infaillibilité "moderne" de Vatican I renvoie à l'idée d'un enseignement "irréformable" qui est étrangère à l'Eglise des origines, laquelle croyait en "l’indéfectibilité": il nous faut suivre l'Eglise qui ne peut nous tromper, mais ses enseignements ne sont pas irréformables, ils peuvent évoluer en fonction des circonstances...
Sa thèse est donc, ni plus ni moins, que le dogme de l'infaillibilité, au sens de Vatican I, est une construction historique ! Il insiste d'ailleurs sur le contexte du XIXème siècle.
Ce qui gène ce théologien est l'idée que l'enseignement infaillible est irréformable, cher Parfu... On est donc bien en plein modernisme avec son principe caractéristique selon lequel une reformulation actualisée des vérités est toujours nécessaire.
Il considère également que la primauté romaine est née durant le premier millénaire ("l'idée [sic!] que le siège de Rome ne peut pas se tromper" 17'53).
De même, la "réception" de Vatican II n'est pas complète, sachez-le, car la "collégialité" est encore défaillante (les Papes interviennent trop... 43').
Enfin, l'interdiction du ministère des femmes "n'est pas simple"...il hésite sur son caractère infaillible (49'16)... et n'exclut pas qu'on puisse y revenir, mais après un temps de "silence" afin que l'on s'éloigne du pontificat de Jean Paul II...
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