avec votre référence post-conciliaire (que j'accepte, mais qui n'a pas de valeur magistérielle), et je vous félicite de faire référence à la Commission Théologique Internationale plutôt que de toujours vous en remettre à des textes anté-conciliaires (que j'acceptent également).
Ceci étant dit, je reconnais également qu'il y a un sensus fidei, mais celui-ci doit nécessairement être conduit par le Magistère de l'Église. C'est ce que le CEC affirme : "le Peuple de Dieu s'attache indéfectiblement à la foi, sous la conduite du Magistère vivant de l'Église" (n. 889).
Remarquez qu'il est question ici de Magistère vivant, ce qui implique que le Magistère ne se résume en une collection de textes pontificaux (cela en fait partie aussi) mais qu'il est exercé par des personnes bien vivantes : le Pape et les évêques actuellement régnant. Ne pas tenir compte du Magistère vivant, c'est faire preuve d'un sédévacantisme pratique qui consiste, non pas à nier explicitement le rôle du Pape actuel, mais à vivre sa foi comme si ce qu'il disait n'existait pas.
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