Nous autres gens qui avons des métiers de l'intellect, nous devons toujours voir au-delà des mots, au-delà de la page blanche, au-delà de l'écran. Quand il est bon de pointer des erreurs, des fautes, des manquements, des sottises, il convient de le faire. Mais là vraiment quelle mouche tsé-tsé a pu piquer le Père ? Quel est le bénéfice pastoral ? Quel est le bien qui résulte de cette prise de parole sacerdotale ?
Justement ceux qui condamnèrent le Christ furent des intellectuels, docteurs de la loi...qui crièrent au scandale quand le Christ se contenta de rappeler l'écriture.
Quant à penser qu'on peut mettre sur le même plan, comparer, un groupe d'islamistes assoiffés de sang et de médiocres "musiciens", des auditeurs, c'est précisément là qu'est le scandale intellectuel au départ - c'est parfaitement stupide - et le scandale moral. La mission du prêtre n'est sûrement pas de jeter l'opprobre sur des morts innocents et des blessés et leurs familles et tout un pays et au-delà de ce pays.
Là pour un intellectuel vous ne faites pas ce que vous préconisez dans le premier paragraphe cité. voir au delà des mots...
Car les deux sont considérés comme des victimes vous prétendez qu'il les met sur un même plan...
Ce qui fait scandale c'est que peut-être est compris ce que l'on ne veut pas entendre...
Que le crime contre l'âme est pire que celui que contre le corps...
et les deux sont victimes de ce crime.
Mais la réaction de cet évêque et la vôtre sont normales je les mets sur le même plan, vous ne voulez pas voir ce qui vient ou vous ne voulez le voir qu'intellectuellement.
Mais cela vient, il faudra hélas sortir de vos tours d'ivoire.
Et croyez moi, je souhaiterais me tromper, et rester l'imbécile que je sais être aux yeux de beaucoup.