Le 31 octobre, à Nazareth (Israël), s’est ouverte l’année du centenaire de la mort du bienheureux Charles de Foucauld (15 septembre 1858 – 1er décembre 1916), rapporte le site internet du Patriarcat latin de Jérusalem. La date de l’ouverture de l’année, le 31 octobre 2015, commémore la conversion de Charles de Jésus, fin octobre 1886.
Charles de Foucauld (Frère Charles de Jésus) naquit à Strasbourg, en France, le 15 septembre 1858. Orphelin à six ans, il fut élevé, avec sa sœur Marie, par son grand-père. Adolescent, il s’éloigna de la foi. Il entreprit une périlleuse exploration au Maroc (1883-1884) qui réveilla en lui la question de Dieu : “Mon Dieu, si vous existez, faites que je vous connaisse”. De retour en France, entouré par sa famille profondément chrétienne et guidé par l’abbé Henri Huvelin, il retrouva Dieu en octobre 1886. Il avait 28 ans. “Aussitôt que je crus qu’il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour lui”. Un pèlerinage en Terre Sainte lui révéla sa vocation : suivre Jésus dans sa vie de Nazareth. Il passa sept années à la Trappe, sous le nom de frère Marie-Albéric à Notre-Dame des Neiges (Ardèche), puis à Akbès (Syrie). Il vécut ensuite seul dans la prière et l’adoration près des Clarisses de Nazareth. Ordonné prêtre à 43 ans (1901), il partit au Sahara, à Beni-Abbès, puis à Tamanrasset parmi les Touaregs du Hoggar. Il voulait que chacun de ceux qui l’approchaient le considère comme un frère, “le frère universel”. Il voulait “crier l’Evangile par toute sa vie” ; “Je voudrais être assez bon pour qu’on dise : Si tel est le serviteur, comment donc est le Maître ?”. Le soir du 1er décembre 1916, il fut tué pas une bande qui avait encerclé sa maison.
C’est l’occasion de rappeler ici la prière dite Prière d’abandon du P. Charles de Foucauld, extraite de ses Méditations sur l’Evangile au sujet des principales vertus, probablement écrite à la fin du séjour à Akbès, en 1896 :
« Mon Père, je remets mon esprit entre Vos mains…
C’est la dernière prière de notre Maître, de notre Bien aimé… puisse-t-elle être la nôtre…
Et qu’elle soit non seulement celle de notre dernier instant, mais celle de tous nos instants :
Mon Père, je me remets entre Vos mains ; mon Père, je me confie à Vous ; mon Père, je m’abandonne à Vous ; mon Père, faites de moi ce qu’il Vous plaira ; quoi que Vous fassiez de moi, je Vous remercie ; merci de tout ; je suis prêt à tout ; j’accepte tout ; je Vous remercie de tout ; pourvu que Votre Volonté se fasse en moi, mon Dieu, pourvu que Votre Volonté se fasse en toutes Vos créatures, en tous Vos enfants, en tous ceux que Votre cœur aime, je ne désire rien d’autre, mon Dieu ; je remets mon âme entre Vos mains ; je Vous la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je Vous aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre en Vos mains sans mesure ; je me remets entre Vos mains avec une infinie confiance, car Vous êtes mon Père ».
(Sources : apic/plj/vatican/charlesdefoucauld – DICI n°325 du 20/11/15) centenaire.charlesdefoucauld.org et dici.org

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