Je vais aller dans votre sens sur un point:
Imaginez que la famille d'une victime s'adresse au P. benoît et lui dise:
"Votre texte m'a blessée."
Le devoir du P. benoît serait de la réconforter en lui expliquant qu'il ne s'adresse pas à elle ad hominem, mais qu'il est un "lanceur d'alerte".
Je suis d'autant mieux placé pour vous conforter sur ce point que j'ai, tout enfant, reçu la confidence de quelqu'un qui avait perdu la foi après qu'ayant perdu son fils, un prêtre lui eut asséné les paroles que Job init par déduire de lui-même comme sens de son épreuve:
"Dieu a donné, Dieu a repris, béni soit son saint Nom!"
Le P. benoît exagère en insistant trop sur la situation des victimes. Il fait bien en revanche d'établir un parallèle entre les terroristes et les profiteurs de cet attentat, que serait le groupe qui s'est produit en concert et qui veut faire du marketing.
Mais avant tout, il avertit la société que le diable n'est pas un détail. Et il le rappelle aussi à l'Eglise.
Pour la petite ou la grande histoire, une de nos idoles, Serge Gainsbourg, qui est allé presque mourir près de la basilique de Vézelay sans jamais y mettre les pieds, disait qu'il ne croyait pas en Dieu, mais au diable. Quel horrible athéisme inversé!
dans le même ordre d'idées, la femme de notre ex-président avait écrit une chanson où tantôt, elle demandait: "Que dieu me pardonne", et tantôt: "que le diable me pardonne!" Or les invocations au pardon du diable étaient, de mémoire, plus nombreuses que les invocations au pardon de Dieu, si toutefois elles pouvaient être mises en balance.
Le simple fait qu'une telle chanson ait pu être écrite et chantée à ce niveau de l'Etat en dit long sur la sujétion de nos puissants du jour au prince de ce monde.
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !