Ici, l'abbé Benoît l'est par le cardinal Barbarin, qui préfère s'associer au deuil national pour les victimes avec François Hollande que de dénoncer le satanisme rampant avec l'abbé Benoît, le satanisme actif des musiciens et le satanisme passif et bêta de ceux qui les ont écoutés.
Il y a certes eu imprudence, pire, abjection de l'abbé Benoît quand il comparait victimes et terroristes. Mais n'a-t-il pas eu raison de douter de notre résistance par ces mots très forts:
"Nous vaincrons parce que nous somes les plus morts..."?
L'abbé benoît ne se faisait pas d'illusions en se collant à la dénonciation du satanisme passif qu'il n'aurait peut-être pas dû amalgamer avec le terrorisme actif. Il savait que, soulevant ce lièvre, il pouvait lui en cuire. Il lui en a cui en effet, c'est-à-dire que l'Eglise, à la différence de l'Inquisition d'un torquemada et pour mieux s'en démarquer, préfère se rapprocher du satanisme pratique que de dire avec l'abbé benoît que toucher aux idoles véhicule le sacré. Le cardinal Barbarin participe de la désacralisation d'une Eglise dont on sait depuis longtemps qu'elle ne croit plus au miracle, mais dont on va se demander si elle croit encore en dieu ou en diable.
Le cardinal barbarin que je ne sais plus quel journal avait appelé naguère "le Sarko de Lyon" et qu'on m'avait assuré avoir été formé à l'école du P. Gitton, est plus imprudent que le Père Benoît de choisir le siècle avec le parti pris de se poser en lanterne verte de l'Eglise de charlie, qui préfère être martyre du droit au blasphème que délatrice de Satan, à la manière de mon Eglise d'Alsace qui, pour sauver le concordat, demandait après Charlie aux autorités de l'Etat qu'on supprime le délit de blasphème, ce en quoi elle devançait J.L. Mélanchon.
La sanction disciplinaire que le cardinal inflige au Père Benoît paraît tirée du XVIIème siècle où l'on envoyait les maîtresses du roi se repentir au couvent de leur vie déréglée. Cette collusion avec le siècle est bien triste. A combien de reniements l'Eglise acceptera-t-elle de s'exposer au nom de la mondanité spirituelle pourtant vilipendée par un pape provocateur, mais toujours provocateur dans le sens du siècle lui aussi? Car enfin, on ne voit pas que ses provocations engagent à grand-chose, sinon à faire la guerre à Daech en ouvrant les frontières aux réfugiés de daech, ou encore à souhaiter le succès de la COP 21 dans une Afrique qui aurait plutôt besoin qu'on sauve les hommes que la planète. L'Afrique a déjà subi le réchauffement climatique...
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