Cher Rodolphe,
Tout en étant dans l'ensemble plutôt en accord avec ce que vous écrivez ici, il me semble qu'il y a, derrière des divagations fumeuses qu'à mon sens vous dénoncez à juste titre, une certaine diversité de sentiments. La peur en est un, de même qu'un certain orgueil qui est parfois mentionné également mais ne me paraît pas toujours le facteur le plus décisif (car nous sommes tous orgueilleux) ; mais je constate, quant à moi, lorsqu'il m'arrive de lire la prose du clergé résistant, ou rupturiste comme vous dites, surtout lorsqu'il revient sur sa propre histoire, comme les signes de désillusions apostoliques ou autres qui ont pu pousser tel ou tel prêtre à leur trouver un responsable en la personne de ses supérieurs.
Un prêtre distingué me disait, lorsque je lui exposais ce constat, qu'il s'agissait de romantiques du sacerdoce. L'expression me paraît d'une grande justesse. On devine parfois, derrière les outrances d'aujourd'hui, comme les conséquences des déceptions d'hier, déceptions que devait fatalement engendrer un romantisme pseudo-sacerdotal qui ne pouvait que se heurter à la dure réalité du ministère quotidien.
Peregrinus
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