Souverain d'un empire hélas déjà disloqué. "Aussitôt après la signature d'un armistice avec l'Italie le 3 novembre 1918, l'Empire austro-hongrois avait éclaté : le 11 novembre [jour de l'armistice à Retondes], sans abdiquer formellement, l'empereur Charles avait renoncé à gouverner, le 12 novembre la République était proclamée en Autriche, le 14 à Prague, le 17 en Hongrie." (Yves Chiron, Benoît XV, page 248). Charles a tenté de se maintenir en Autriche, dont il était le roi, mais il y a échoué. Il a dû s'exiler en Suisse, puis à Madère.
Certes en 1917, Charles Ier avait accepté sous certaines conditions les propositions de paix de Benoît XV, le pape n'en a pas moins écrit de sa main, en français, sur l'enveloppe qui contient la lettre : "importante mais décourageante." (Cf. Yves Chiron, Benoît XV, page 219).
L'empire Austro-hongrois s'est suicidé en s'alliant à l'Allemagne du Kaiser Guillaume II. Il est mort le jour même de la cessation des hostilités.

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