...car si la structure profonde de la messe Paul VI a peut-être favorisé les excès dans le sens d'une communion trop fréquente et trop systématique, la messe de S. Pie V, dans sa nature profonde, a pu favoriser l'excès inverse, allant dans le sens d'une communion excessivement rare (parfois limitée à une seule dans l'année!), excès encouragé peut-être par une insistance trop déséquilibrée sur la dimension sacrificielle, avec son corollaire qui est une approche quasi puritaine ou janséniste de la communion. J'ai en mémoire, par exemple, ce que me racontait une personne âgée qui avait connu l'Eglise de l'avant Concile, dans laquelle on refusait aux enfants de boire ne serait-ce qu'un verre d'eau avant la messe, de peur de "souiller" la réception du Sacrement...
Comme je l'avais déjà dit lors d'un débat sur les rites liturgiques, chaque forme du rite peut être porteuse, en raison d'une praxis "tordue", de dérives, dans un sens ou dans un autre... et contrairement à ce que vous pouvez croire, le rite de S. Pie V n'est pas à l'abri de telles dérives, l'histoire de la pratique religieuse le montre d'ailleurs largement...
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