C'est ce que des observateurs ont noté: on ne s'étonnera donc pas que la notion de sacrifice soit estompée ou que l'on ait plus parlé d'eucharistie que de sacrifice, y compris dans la littérature pré-conciliaire...
Mais les excès que vous dénoncez commencent avant 1969: en effet, dans les années qui suivent le concile, la confession est pratiquement abandonnée (voir l'étude Luc Perrin qui constate qu'entre 1965 et 1969, les horaires des prêtres confessant diminuent...). Je dirais plutôt que la messe de Paul VI est une conséquence de ce mouvement d'ensemble.
Mais indépendamment de l'offertoire, si l'on croit en la présence réelle, la communion sans confession pose toujours problème. Je parlerais plutôt d'une baisse de la piété eucharistique qui se manifeste sous différentes formes, lesquelles s'alimentent entre elles. La disparition de la croyance en la présence réelle a joué. Mais là où votre explication est plausible, c'est que l'atténuation de la notion de sacrifice a encouragé un affaiblissement de la foi en la présence réelle.
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