question de nullité du conclave.
Je parcours à nouveau la Constitution, et le cas de nullité de l'élection qu'elle évoque, négativement, est le crime de simonie. Or si acheter littéralement les voix des cardinaux ne rend pas pour autant nulle l'élection, il en va a fortiori de même de promesses interdites ou de colloques de groupes de pression.
Et pourtant Dieu sait si la Constitution est précise, probablement le texte juridique de notre Eglise le plus détaillé et pointilleux, on s'attend presque à y voir fixés le nombre et le calibre des petits pois que mangeront les électeurs le vendredi. Mais elle n'évoque aucun cas de nullité effective de l'élection.
A moins que par déduction vous ne pensiez que parce que des excommuniés au sens du point 81 y ont pris part* , ou parce que des promesses (nulles et non avenues, elles, lisons-nous) illicites ont été faites, un conclave devrait être considéré comme entaché d'irrégularités, et donc nul ? Ce ne serait alors qu'une interprétation du texte, qu'à mon sens vous forceriez beaucoup, sans compter que dans ce cas, le "groupe Danneels" ayant été actif avant 2005, ce serait déjà le conclave de cet année là qui serait suspect. Absurde, je pense.
* A propos des cardinaux éventuellement excommuniés au moment d'un conclave, peut-être des liseurs plus savants ou historiens de l'Eglise pourront-ils préciser, mais il me semble avoir lu que des Constitutions précédentes les admettaient cependant au vote, et que du moins le fait s'est réellement produit lors de l'élection de 1721.
UDG indique seulement: "35. Aucun Cardinal électeur ne pourra être exclu de l'élection active ou passive pour quelque motif ou prétexte que ce soit"
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