Nul n'a l'obligation de passer sa vie sur internet, ni même d'être joignable par téléphone, cela ne figure pas dans la liste des péchés!
Si Simon de Trente avait été canonisé selon une procédure normale et son culte interdit par le pape lui-même, je pense que l'affaire aurait fait beaucoup plus de bruit, or ce qui m'étonnait, c'est que malgré des études assez poussées dans ce domaine, je n'ai jamais entendu parler de ce cas, alors qu'il aurait été mis en exergue s'il s'avérait être un exemple allant contre l'autorité des canonisations (qui, je le rappelle, pour tout catholique, fait partie des faits devant être tenus comme "définitifs", cf. Motu proprio Ad tuendam fidem et son commentaire par le card. Ratzinger en 1998; si une canonisation peut être "annulée", comment pouvoir la tenir comme "définitive"?)
Nous avons donc ici un cas de canonisation "au maximum" par équipollence, il conviendrait d'avoir une recherche plus poussée pour connaître les textes pontificaux de l'époque et savoir vraiment à quoi s'en tenir sur les faits exacts, mais il ne s'agit pas d'une canonisation au sens moderne ou contemporain avec l'usage des formules engageant l'infaillibilité d'un pape.
Ce n'est donc semble-t-il qu'un cas "local", nous en avons connu dans notre diocèse, même si moins brutaux en ce qui concerne la cessation de culte.
Donc cet exemple ne peut en aucun cas servir pour juger de l'autorité attachée à la canonisation de St Jean-Paul II.
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