Assez curieusement, il me semble que dans ces affaires synodales, on assiste aux ultimes soubresauts d'une casuistique désastreuse; A force de ne partir que du péché, d'en oublier la grâce, de faire une science de l'arrangement, on s'est acheminé vers une pure gestion du péché. Je schématise. Et curieusement, les errements d'une Eglise en situation pos-conciliaire n'en sont que l'ultime écho.
Le cardinal Schonborn éprouve le besoin d'afficher tout haut de ce qui aurait dû rester à un niveau purement sacerdotal et prudentiel. Or, manifestement, il y a ce besoin de parler fort, car le cardinal ne s'adresse non à un homosexuel en particulier, mais à tous. Cela devient: "l'homosexualité est acceptable, dès lors que l'on vit dans une situation stable". Or, le pasteur, le prêtre doit s'adresser à une personne en particulier, non à une généralité de personnes.
Il y a une grosse difficulté à "doctrinaliser" les cas d'espèce qui n'en sont plus.
Ce n'est qu'une opinion.
En tout cas, je ne suis pas admirateur des jésuites et de leurs théories fumeuses. Va falloir aussi qu'on cesse de mettre sur un piédestal tout ce qui s'est fait dans la contre-réforme. Vraiment.Car la crise actuelle est aussi un miroir ironique de ce qui existait avant, même s'il est caricatural.
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