D'après ce que j'avais compris, cet « esprit du concile » était largement présent avant le concile, et se rapproche ('sil n'y prend pas sa source directement) du modernisme déjà condamné par l'encyclique Pascendi en 1907.
Toutefois, les textes du conciles (signés par Mgr Levebvre, faut-il le rappeler) ont été pondéré par les « conservateurs » (au sens noble de ceux qui conservent la foi), évitant ainsi les erreurs les plus graves.
Mais une foi les textes du concile publiés, les progressistes ont pu leur donner l'interprétation la plus moderniste possible, quitte, dans certains cas, à carrément contredire les textes au nom d'un « esprit du concile ».
Le même phénomène a joué après la sortie du nouveau missel romain. Là encore, on est allé jusqu'à contredire les textes pour imposer une vision progressiste ou « de rupture » (communion dans la main, déplacement des autels, abandon du grégorien,...).
Il ne semble donc pas faut de dire qu'un « esprit du concile » postérieur au concile (puisque s'appliquant à ses textes) a été en oeuvre pour aller jusqu'à contredire le texte. Mais il faut reconnaître :
- que cet esprit préexistait au concile (et fut à l'origine de l'ambiguité des textes du conciles)
- qu'il n'était pas présent que chez les journalistes mais aussi dans une grande partie du clergé d'Europe de l'Ouest.
Thomas
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