Devons-nous uniquement nous formaliser de ce qui nous gêne personnellement?
Vous semblez faire une fixation sur les enfants à la Messe. Je peux vous comprendre car il y a des limites à tout mais c'est une réaction qui peut gêner à divers degrés, selon la sensibilité de chacun.
Certaines règles doivent être respectées, même si leur transgression ne nous gêne pas personnellement, parce-qu'elles témoignent d'une conception de la vie en société et parce-qu'elles ont une justification historique.
Il m'est facile d'illustrer cela sur le plan liturgique. Combien de gestes ont disparu dans le NOM car ils n'étaient plus compris et que "leur disparition ne dérangeait personne". Combien de prêtres se passent de chasuble l'été parce-qu'il fait chaud, de même que, de nos jours, on se passe de veste et de cravate au-dessus de 25°C?
Dans le même domaine, la tendance à ne plus se raser qu'un jour sur deux ou trois, voire à se laisser pousser la barbe, témoigne pour moi moins d'un effet de mode que d'un vrai laisser aller de la société sous couvert de mode. Nombre de mes collègues que je n'avais jamais vu avec une barbe et à qui elle ne va pas en portent une à présent, et pas toujours soignée.
Faut-il pour autant considérer que cela est secondaire si cela ne dérange pas notre propre sensibilité?
Un dernier exemple vécu. Dans ma paroisse NOM, tendance tradifiante, il y a une vieille dame qui vient tous les dimanches avec son petit chien, lequel est très sage et ne dérange personne. Tout le monde trouve cela très bien. Je me suis permis une réflexion qu'elle n'a pas compris. Ai-je eu tort?
Rappeler certaines règles quand cela ne nous dérange pas nous demande un effort plus grand que quand nous le faisons sous le coup d'une sensibilité heurtée; mais c'est là qu'est la vraie charité.
Bonne journée.
Leopardi
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