que le conjoint qui n'a rien à se reprocher n'a aucune responsabilité imaginaire à reconnaitre. Par exemple, le mari quitte sa femme pour une autre, et demande le divorce pour épouser civilement sa maitresse. L'épouse abandonnée n'a rien à se reprocher, mais ne peut toutefois pas se "remarier" !
Or Mgr. Garnier parle des divorcés remariés. Parmis eux, tous ne portent pas la responsabilité de leur divorce antécédent, mais tous ont commis la faute du "remariage" .
Par ailleurs, il me semble qu'en aucun cas l'Eglise ne tolère le divorce. Elle admet seulement la séparation de corps pour les cas douloureux dont vous parlez justement, qui ne constituent pas un "droit" au divorce et a fortiori au "remariage" , et ne les excusent pas. Tout en inclinant à l'undulgence je vous le concède volontiers.
Enfin il faut surtout déplorer je crois que Mgr. Garnier dans son énumération de conditions plutôt de bon sens, me semble-t-il, n'évoque pas le ferme regret du péché d'adultère commis avec le nouveau "conjoint" , et le corolaire de ce regret: le ferme propos de vivre dans la continence, voire celui de se séparer si c'est possible sans causer un grand dommage, aux enfants par exemple si une nouvelle famille a été fondée.
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