Mais il me semble qu'il y a dans cette triste affaire des points qui auraient pu être résolus.
Effectivement, le Code de 1917 (que je connais très mal) prévoyait qu'un enfant "illégitime" ne pouvait pas être ordonné prêtre, sauf si c'était un religieux (la profession religieuse étant censée laver définitivement "l'infamie" de cette naissance illégitime ; au surplus, souvent, le religieux changeait de nom, toute trace de ses origines disparaissait, il était un homme nouveau).
Cela peut surprendre bien des gens de notre époque où une écrasante majorité d'enfants naissent hors mariage légitime.
Il faut se replacer dans le contexte des siècles passés, un enfant illégitime était considéré comme une tache (sali par la faute de ses parents), et par respect pour le sacerdoce, on n'admettait pas n'importe qui.
Je ne sais pas quand vous êtes né, mais je pense que dès les années 1960, on devait relativiser beaucoup cette prescription, et qu'une dispense devait facilement être obtenue.
De plus, le premier mari de votre mère a fait une "simulation" : il a simulé l'engagement à la fidélité, alors qu'il n'en avait pas l'intention, son "oui" était une mascarade, son mariage était nul et il devait être probablement facile de le prouver.
Et lorsqu'il est mort, vos parents auraient probablement se marier et tout régulariser, ce qui vous aurait "légitimé".
Mais on ne refait pas l'histoire.
Dieu a permis cela ; Il a ses desseins.
Peut-être est-ce mieux ainsi pour vous, compte-tenu des difficultés de cette période pour tant de prêtres.
Nous avons maintenant à nous sanctifier dans l'état où nous sommes, en cherchant à produire, avec le secours de la grâce divine, un maximum de fruits spirituels.
Bien amicalement.
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